« Ce qui frappe c’est qu’il n’y a pas de peur chez les créatures apparemment bizarres de Sophie Verger, et elles ne me font pas peur non plus. Je réponds à leur clin d’œil qui me caresse.
D’ailleurs pas de sculpture sans caresse. Gamin, les premières fesses que j’ai empaumées furent celles des statues dans le parc de Compiègne. Ce n’est pas Sophie Verger qui m’aurait fait une réprimande. Elle m’aurait souri et je regrette de ne pas l’avoir connue plus tôt.
Bref, il n’est jamais trop tard pour entrer en paradis. Y en a– t– il plusieurs ? En tout cas, on en parle toujours au singulier. Singulier en effet celui de Sophie Verger. C’est l’arche de Noé, avec un Noé sans barbe mais le visage souriant d’une forte femme discrète à qui on ne la fait pas. Elle s’occupe de toutes les bêtes , vous êtes donc concerné, car si vous avez l’apparence humaine elle voit tout de suite les animaux qui vous habitent, et pas seuls mais en famille, les girafes par trois, les éléphants en grappe, les rhinocéros à la mêlée sous l’œil des petites filles. D’où cette tranquillité qui efface aussitôt l’étonnement.
Vogue donc la nef enchantée de Sophie Verger où nous avons le bonheur d’être ensemble avec nos bêtes et qui porte le plus beau nom : La vie. »
Daniel Boulanger de l’Académie Goncourt
« Ce qui frappe c’est qu’il n’y a pas de peur chez les créatures apparemment bizarres de Sophie Verger, et elles ne me font pas peur non plus. Je réponds à leur clin d’œil qui me caresse.
D’ailleurs pas de sculpture sans caresse. Gamin, les premières fesses que j’ai empaumées furent celles des statues dans le parc de Compiègne. Ce n’est pas Sophie Verger qui m’aurait fait une réprimande. Elle m’aurait souri et je regrette de ne pas l’avoir connue plus tôt.
Bref, il n’est jamais trop tard pour entrer en paradis. Y en a– t– il plusieurs ? En tout cas, on en parle toujours au singulier. Singulier en effet celui de Sophie Verger. C’est l’arche de Noé, avec un Noé sans barbe mais le visage souriant d’une forte femme discrète à qui on ne la fait pas. Elle s’occupe de toutes les bêtes , vous êtes donc concerné, car si vous avez l’apparence humaine elle voit tout de suite les animaux qui vous habitent, et pas seuls mais en famille, les girafes par trois, les éléphants en grappe, les rhinocéros à la mêlée sous l’œil des petites filles. D’où cette tranquillité qui efface aussitôt l’étonnement.
Vogue donc la nef enchantée de Sophie Verger où nous avons le bonheur d’être ensemble avec nos bêtes et qui porte le plus beau nom : La vie. »
Daniel Boulanger de l’Académie Goncourt
« Ce qui frappe c’est qu’il n’y a pas de peur chez les créatures apparemment bizarres de Sophie Verger, et elles ne me font pas peur non plus. Je réponds à leur clin d’œil qui me caresse.
D’ailleurs pas de sculpture sans caresse. Gamin, les premières fesses que j’ai empaumées furent celles des statues dans le parc de Compiègne. Ce n’est pas Sophie Verger qui m’aurait fait une réprimande. Elle m’aurait souri et je regrette de ne pas l’avoir connue plus tôt.
Bref, il n’est jamais trop tard pour entrer en paradis. Y en a– t– il plusieurs ? En tout cas, on en parle toujours au singulier. Singulier en effet celui de Sophie Verger. C’est l’arche de Noé, avec un Noé sans barbe mais le visage souriant d’une forte femme discrète à qui on ne la fait pas. Elle s’occupe de toutes les bêtes , vous êtes donc concerné, car si vous avez l’apparence humaine elle voit tout de suite les animaux qui vous habitent, et pas seuls mais en famille, les girafes par trois, les éléphants en grappe, les rhinocéros à la mêlée sous l’œil des petites filles. D’où cette tranquillité qui efface aussitôt l’étonnement.
Vogue donc la nef enchantée de Sophie Verger où nous avons le bonheur d’être ensemble avec nos bêtes et qui porte le plus beau nom : La vie. »
Daniel Boulanger de l’Académie Goncourt