« Regarder oeuvrer Sébastien Preschoux c’est accepter d’osciller entre la sérénité d’un ouvrage se laissant construire sans précipitation et la tension d’un geste infiniment précis, gracieusement mesuré, drastiquement régit par un processus de mesures et de comptage.
Le travail s’étire dans le temps, rythmé par le geste répété du maniement de la règle puis du compas. Sans impatience, Sébastien Preschoux déroule le mouvement du dessin dans le temps, laisse la matière se déployer dans l’espace.
Cette manière qu’on pourrait penser laborieuse de tracer la ligne, de former la courbe ou de tendre le fil s’éprouve, pour le spectateur attentif au travail en train de se faire, comme un instant d’apaisement. Répétition de gestes délicats, sans à-coup, le temps de création s’apparente ici à une litanie gestuelle douce au regard.
On pourrait trouver étonnant le choix de cet artiste qui s’est frotté à la profession de graphiste durant un temps, de revenir aux fondamentaux : la main, le corps, l’engagement physique.
Trouver plus étonnant encore d’entretenir l’ambiguïté de sa pratique par les motifs qu’il convoque et qui de fait, pourraient aisément passer pour des images PAO ou des photomontages.
Pour l’artiste, c’est prendre le risque d’être taxé de faiseur par un défaut d’attention que le spectateur porterait à la matière ou de suranné par l’adepte de la machine.
En deux dimensions, les dessins de Sébastien Preschoux semblent aminés de vibrations, imputables peut être aux imperfections inhérentes au caractère faillible de la main.
Pourtant patents, la qualité des supports, les sillons de l’encre creusés par les pointes, les lignes de poinçons laissées par le compas sont les balises physiques qui créent le motif, ô combien éloigné de la planéité d’une impression numérique. »
Valérie Nam
« Regarder oeuvrer Sébastien Preschoux c’est accepter d’osciller entre la sérénité d’un ouvrage se laissant construire sans précipitation et la tension d’un geste infiniment précis, gracieusement mesuré, drastiquement régit par un processus de mesures et de comptage.
Le travail s’étire dans le temps, rythmé par le geste répété du maniement de la règle puis du compas. Sans impatience, Sébastien Preschoux déroule le mouvement du dessin dans le temps, laisse la matière se déployer dans l’espace.
Cette manière qu’on pourrait penser laborieuse de tracer la ligne, de former la courbe ou de tendre le fil s’éprouve, pour le spectateur attentif au travail en train de se faire, comme un instant d’apaisement. Répétition de gestes délicats, sans à-coup, le temps de création s’apparente ici à une litanie gestuelle douce au regard.
On pourrait trouver étonnant le choix de cet artiste qui s’est frotté à la profession de graphiste durant un temps, de revenir aux fondamentaux : la main, le corps, l’engagement physique.
Trouver plus étonnant encore d’entretenir l’ambiguïté de sa pratique par les motifs qu’il convoque et qui de fait, pourraient aisément passer pour des images PAO ou des photomontages.
Pour l’artiste, c’est prendre le risque d’être taxé de faiseur par un défaut d’attention que le spectateur porterait à la matière ou de suranné par l’adepte de la machine.
En deux dimensions, les dessins de Sébastien Preschoux semblent aminés de vibrations, imputables peut être aux imperfections inhérentes au caractère faillible de la main.
Pourtant patents, la qualité des supports, les sillons de l’encre creusés par les pointes, les lignes de poinçons laissées par le compas sont les balises physiques qui créent le motif, ô combien éloigné de la planéité d’une impression numérique. »
Valérie Nam
« Regarder oeuvrer Sébastien Preschoux c’est accepter d’osciller entre la sérénité d’un ouvrage se laissant construire sans précipitation et la tension d’un geste infiniment précis, gracieusement mesuré, drastiquement régit par un processus de mesures et de comptage.
Le travail s’étire dans le temps, rythmé par le geste répété du maniement de la règle puis du compas. Sans impatience, Sébastien Preschoux déroule le mouvement du dessin dans le temps, laisse la matière se déployer dans l’espace.
Cette manière qu’on pourrait penser laborieuse de tracer la ligne, de former la courbe ou de tendre le fil s’éprouve, pour le spectateur attentif au travail en train de se faire, comme un instant d’apaisement. Répétition de gestes délicats, sans à-coup, le temps de création s’apparente ici à une litanie gestuelle douce au regard.
On pourrait trouver étonnant le choix de cet artiste qui s’est frotté à la profession de graphiste durant un temps, de revenir aux fondamentaux : la main, le corps, l’engagement physique.
Trouver plus étonnant encore d’entretenir l’ambiguïté de sa pratique par les motifs qu’il convoque et qui de fait, pourraient aisément passer pour des images PAO ou des photomontages.
Pour l’artiste, c’est prendre le risque d’être taxé de faiseur par un défaut d’attention que le spectateur porterait à la matière ou de suranné par l’adepte de la machine.
En deux dimensions, les dessins de Sébastien Preschoux semblent aminés de vibrations, imputables peut être aux imperfections inhérentes au caractère faillible de la main.
Pourtant patents, la qualité des supports, les sillons de l’encre creusés par les pointes, les lignes de poinçons laissées par le compas sont les balises physiques qui créent le motif, ô combien éloigné de la planéité d’une impression numérique. »
Valérie Nam