« Né à Malicorne dans la Sarthe, Alexis Gorodine a longtemps séjourné en Amérique du Sud. Ces influences conjuguées jouent, sans doute, un rôle dans l’actuelle peinture de cet artiste à la voix singulière.
Sur des fonds, roses, rouges pâles ou gris, rudement travaillés, le peintre dessine un pélican, des pingouins, des canards, un lapin en pleine course. Ces animaux, que l’on peut imaginer sortis du folklore russe, sont à leur tour, comme griffés, comme troués. Leurs plumes, leur fourrure, volontairement effacées, écornées, les font ressembler à d’antiques peintures souvenirs d’une ancienne civilisation. »
Eliane Faucon-Dumont, Le Télégramme, 07 mai 2004
« Au commencement, sur la toile nue, la terre, la cendre; puis les empreintes, les crevasses, les bubons, les traces, les signes; ça revit. Arrivent les couleurs, à l’eau, leur cuisine-chimie, les pigments secs, en mayonnaise, liés, mouillés.
Les éléments se déchaînent alors (Vent, pluie, soleil, jouent de leur physique).
Ça éclabousse, coule, jute, dégouline, sèche, craquèle; ça tâche donc.
J’interviens, quand même; je dessine, gomme, gratte, efface, rajoute, joue, et signe.
C’était ça ».
Alexis Gorodine, décembre 2012
« Né à Malicorne dans la Sarthe, Alexis Gorodine a longtemps séjourné en Amérique du Sud. Ces influences conjuguées jouent, sans doute, un rôle dans l’actuelle peinture de cet artiste à la voix singulière.
Sur des fonds, roses, rouges pâles ou gris, rudement travaillés, le peintre dessine un pélican, des pingouins, des canards, un lapin en pleine course. Ces animaux, que l’on peut imaginer sortis du folklore russe, sont à leur tour, comme griffés, comme troués. Leurs plumes, leur fourrure, volontairement effacées, écornées, les font ressembler à d’antiques peintures souvenirs d’une ancienne civilisation. »
Eliane Faucon-Dumont, Le Télégramme, 07 mai 2004
« Au commencement, sur la toile nue, la terre, la cendre; puis les empreintes, les crevasses, les bubons, les traces, les signes; ça revit. Arrivent les couleurs, à l’eau, leur cuisine-chimie, les pigments secs, en mayonnaise, liés, mouillés.
Les éléments se déchaînent alors (Vent, pluie, soleil, jouent de leur physique).
Ça éclabousse, coule, jute, dégouline, sèche, craquèle; ça tâche donc.
J’interviens, quand même; je dessine, gomme, gratte, efface, rajoute, joue, et signe.
C’était ça ».
Alexis Gorodine, décembre 2012
« Né à Malicorne dans la Sarthe, Alexis Gorodine a longtemps séjourné en Amérique du Sud. Ces influences conjuguées jouent, sans doute, un rôle dans l’actuelle peinture de cet artiste à la voix singulière.
Sur des fonds, roses, rouges pâles ou gris, rudement travaillés, le peintre dessine un pélican, des pingouins, des canards, un lapin en pleine course. Ces animaux, que l’on peut imaginer sortis du folklore russe, sont à leur tour, comme griffés, comme troués. Leurs plumes, leur fourrure, volontairement effacées, écornées, les font ressembler à d’antiques peintures souvenirs d’une ancienne civilisation. »
Eliane Faucon-Dumont, Le Télégramme, 07 mai 2004
« Au commencement, sur la toile nue, la terre, la cendre; puis les empreintes, les crevasses, les bubons, les traces, les signes; ça revit. Arrivent les couleurs, à l’eau, leur cuisine-chimie, les pigments secs, en mayonnaise, liés, mouillés.
Les éléments se déchaînent alors (Vent, pluie, soleil, jouent de leur physique).
Ça éclabousse, coule, jute, dégouline, sèche, craquèle; ça tâche donc.
J’interviens, quand même; je dessine, gomme, gratte, efface, rajoute, joue, et signe.
C’était ça ».
Alexis Gorodine, décembre 2012